A.J. Fikry a l'un des plus beaux métiers du monde : il est libraire. Un libraire misanthrope et bourru qui file un mauvais coton depuis le décès de Nic, son épouse. Peu importe, livre ou être humain, il est devenu bien difficile de trouver grâce à ses yeux. L'irrésistible petite Maya va pourtant fendre son armure. Sa maman souhaitait qu'elle grandisse au milieu des livres et l'a donc laissée dans les rayons de l'unique librairie d'Alice Island. C'est ainsi qu'A.J., faussement récalcitrant, se retrouve à pouponner ce chérubin aussi malicieux que despotique. Et dans le sillage de ce duo improbable, tout leur entourage va découvrir que les aventures étonnantes, épatantes et émouvantes n'arrivent pas que dans les livres.
Je n'avais pas du tout prévu de lire ce livre. ..
Mais je suis tombée dessus à la bibliothèque de mon CE.
Au début de ma lecture j'avais l'impression que monsieur Fikry était un très vieil homme bougon. .. quelque pages plus tard on apprend qu'il a 39 ans...
Passé cette déconvenue, je dirai que l'histoire est divertissante bien que je ne connaissais pas la moitié des auteurs dont il est fait référence.
Pas mal d'éléments de l'histoire sont un peu tiré par les cheveux mais finalement l'histoire m'a plu parce qu'elle a lieu à la fois sur une ile et une librairie. En effet, Mr Fikry est l'unique libraire sur l'ile d'Alice.
Et moi ça me fait rêver ça de vivre dans une librairie sur une ile (même si l'ile en question se situe au large du Massachusetts).
L'histoire s'étale sur plusieurs années il n'y a pas beaucoup d'action (l'histoire est centrée sur les livres) et il n'a pas vraiment de happy end.
Mais c'est agréable à lire pelotonné sous une couverture. Un livre à la fois simple, bien écrit et émouvant.
Extraits:
– Vous aimez "Moby Dick"? lui demande-t-il ?
– Je déteste ce livre. Et je n'emploie pas souvent ce terme-là. Les enseignants le font lire à leurs élèves et les parents s'en réjouissent sous prétexte que leurs marmots découvrent un bouquin de "qualité". Mais on dégoûte les enfants de la lecture en les forçant à lire ça.
« Il suffit de poser une seule question pour percer quelqu’un à jour : quel est ton livre préféré ? »
Une ville sans librairie est un lieu sans cœur.
On lit pour se rappeler qu'on n'est pas seul. On lit parce qu'on est seul. On lit, et on n'est plus seul. On n'est pas seul.
Ça a l'air sympa. Je crois que je l'avais déjà repéré ^^
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